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Au pays de la psychanalyse

AU PAYS DE LA "PSY"

Anxiété, dépression, addiction... Ces soufirances psychologiques affectent aujourd'hui un tiers des Français. Pour les soulager : des centaines de méthodes thérapeutiques sur le marché.

Une véritable jungle pour qui est en demande d'aide. Comment s'y repérer pour aller mieux sans se faire de mal ?

En France, ils sont aujourd’hui 13 000 psychiatres,36 000 psychologues,

15 000 psychothérapeutes (dont 5 000 non médicaux venus d’horizons divers) et 6 500 psychanalystes. Mais à quel «psy» se vouer pour soulager ses maux à l'âme? Face à cette foule de professionnels aux spécialités mal connues, face aux centaines de méthodes qu'ils proposent, toutes pourtant variantes des grands courants de la psychothérapie(1), l'individu en quête du bon thérapeute risque de voir son anxiété monter encore. Comment ne pas se confier à un charlatan, entrer sans le vouloir dans une secte, dépenser de l'argent pour rien? L'amendement Accoyer de 2004 entendait mettre de l'ordre dans le monde psy, mais le probième de son contrôle n'est toujours pas résolu à ce jour(2).

SE POSER LES BONNES QUESTI0NS

Alors, pourquoi ne pas se prendre en mains et définir ses vrais besoins, avant de se confier à un professionnel des mots ? Après tout, chaque être humain reste un cas particulier qui a besoin d'une écoute adaptée pour soulager son mal-être et peut-être le guérir. La recette miracle, trop souvent recherchée dans notre société ne peut pas s'appliquer à lui. Mais un monde existe entre le coup de déprime, le manque de confiance en soi et la

Chaque être humain est un cas particulier qui a besoin d'une écoute adaptée pour soulager, voire guérir son mal-être.

dépression, entre la souffrance psychique et le trouble mental.

Au final, le candidat angoissé, mais empreint d’espoir car il a librement décidé de se défaire de ses inhibitions, devrait peut-être aussi envisager la diversité des thérapeutes et de leurs méthodes comme un formidable espace de liberté pour aller mieux. Rien ne l'oblige en effet à ne prendre qu‘un billet, rien ne dit qu‘il ne doit faire qu‘un voyage vers lui-même. Tout est possible. A condition toutefois d'être aidé à se repérer et d'éviter le tourisme thérapeutique qui le rendrait dépendant et déboussolé. Tout d'abord, s'il ressent un mal-être important, si les échanges avec son entourage ou son généraliste ne suffisent pas ou plus, sans doute est-ce pour lui le moment d'envisager un «travail». Il devra alors définir ses attentes, faire le point sur lui-même, sur ses relations avec les autres ou encore sur la façon dont il voit le passé et envisage l‘avenir. Il devra aussi préparer son premier entretien avec le thérapeute. Après cet entretien, il se posera cette question : est-ce quelqu'un en qui je peux avoir confiance ? Si la réponse est non, il ne devra pas hésiter à aller frapper à une autre porte. Une honnêteté que devrait aussi avoir le thérapeute. Comme Hélène Brunschwig, psychanalyste(3): «Ouand je ne comprends pas ce que me dit une personne dans un premier entretien ou que sa souffrance ne correspond pas â ce que je sais soigner, je n'hésite pas â la réorienter vers d'autres professionnels.»

L'être humain a avant tout besoin de comprendre pourquoi il souffre et de s'accepter avec ses fragilités. Une démarche quí nécessite du temps.

QUELLE MÉTHODE CHOISIR ?

Le psychiatre, médecin spécialiste des maladies mentales, est le seul «psy» à pouvoir prescrire des médicaments. Sa consultation est remboursée par la Sécurité sociale. Le psychologue, diplômé de l'université, utilise pour sa part différentes méthodes d'évaluation (tests) ou de soins. Citons encore, le psychanalyste, formé à l'analyse, qui peut être aussi psychatre ou psychologe et, enfin, le psychothérapeute(4). Tous ne proposent pas les

Les questions à se poser lors du premier entretien*

Mon problème, c'est... quand, pourquoi, comment cela a-t-il débuté? Qu'ai-je déjà fait pour le résoudre? Qu'est-ce que j‘attends de la thérapie et du thérapeute? Quelle contribution puis-je apporter  ? Un examen médical ou des médicaments sont-ils nécessaires? Le partenaire ou la famille participeront-ils à la thérapie? Quelles sont les conditions en matière d'horaires et de finance*...

*Suggestions issues du guide «Choisir sa psychothérapie»

A lire

  • Choisir sa psychothérapie. Les écoles, les méthodes, les traitements, sous la direction de D. Widlöcher, M. Marie-Cardine, A. Braconnier, B. Hanin, éd. Odile Jacob, 2006.

  • Bien choisir son psy pour aller mieux, par A.-S. Nogaret, éditions Hachette, 2004.

0ù s'adresser ?

  • Dans le public :

Centres médico-psychologiques, dispensaires et hôpitaux.

mêmes «remèdes», mais peuvent être complémentaires. Seul 12% des candidats choisissent l'analyse classique, comme Freud l'a prônée (divan et silence du «psy»). Néanmoins, le grand médecin de Vienne ne s'opposaît pas à d'autres pratiques. Dès 1918, Ìl évoquait la possibilité de « mêler à l'or de la psychanalyse le cuivre de la suggestion ». Ainsi, aujourd'hui, les deux tiers des analysés suivent des psychothérapies d'inspiration psychanalytique plus courtes.

« Psy » et patients, souvent en face à face, établissent alors une alliance thérapeutique le dialogue existe. Le «psy» se permet de donner des directions à son analysant et peut même lui demander de travailler chez lui sur des souvenirs, des rêves ou des libres associations. Encore faut-il ressentir ses troubles comme enracinés dans l'enfance. Car il s'agit bien là

Prime aux TCC selon I'Inserm

L‘expertise collective de l'lnserm, rendue publique le 26 février 2004, a conclu à «une meilleure efficacité de la thérapie cogniffivo-comportementale» -née aux Etats-Unis dans les années 50- dans la plupart des troubles mentaux. Ceci au détriment des thérapies psychanalytiques et des thérapies familiales et de couple européennes. L‘étude de l'Inserm est basée sur plus d'un millier de publications scientifiques validées, essentiellement anglo-saxonnes. Toutes formes convenues, les chercheurs concluent aussi que la psychothérapie «est plus efficace que l'absence de traitement» et que «le résultat moyen pour les patients traités est de 70 ò 80% supérieur à celui des patients non traités.»

C. H.

www.inserm.fr

de travail avec son inconscient et son passé. D'autres thérapies ne prennent en compte que les comportements, telles les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) qui peuvent se montrer efficaces pour les troubles obsessÌonnels et compulsÌfs (TOC), les phobies et l'anxîété et ceci en 10 à 20 séances. Apparues dans les années 50 aux Etats-Unis, elles ont connu un développement exceptionnel. Depuis une vingtaine d'années, elles travaillent aussi sur la dimension émotionnelle, en intégrant les résultats des neurosciences. Le thérapeute, souvent très directif, demande à son patient de s‘observer et d'accomplir des tâches entre les séances pour ne plus être une victime impuissante face à son trouble. Restent des méthodes ayant aussi falt leurs preuves comme l'hypnose qui peut soigner en peu de séances phobies ou problèmes sexuels, la gestalt-thérapie, entre phÌlosophie et développement personnel, qui aiderait l'individu à se libérer, ou encore l'EMDR(5) (pour «Eye movement desensitizatÌon and reprocessing»), entre hypnose et TCC, qui ferait des « miracles », en tout cas pendant un temps.

L’essentiel reste de savoir ce que veut vraiment le candidat au changement. « La socièté actuelle met une forte pression aux individus. IIs doivent á tout prix jouir de la vie», souligne Hugo Freda, psychanalyste et directeur du Centre psychanalytique de consultations et traitement (CPCT - voir encadré ci-après). La tentation est grande et humaine d'en vouloir avant tout pour son argent et de demander du bref et de l'efficace. Pour sa part, Freud affirmait que I’efficacité n'est pas une notion compatible avec le psychisme, que ce qui est bref ne dure pas, que l'homme a besoin de temps pour évoluer et qu’il a aussi besoin d'être libre. L'époque a changé. Aujourd’hui, des séances de thérapie s‘achètent par téléphone ou sur Internet. Mais l'humain reste l'humain et, sur le long terme, peut-être a-t-il besoin avant tout de comprendre pourquoi il souffre et de s'accepter avec ses fragilités. Pas parfait, mais avec une histoire, son histoire.

Carine Hahn

(1) A côté du courant psychanalytique, divisé en chapelles freudienne, jungienne, lacanienne, adlérienne,... existent le courant des thérapies comportementales et cognitives, celui des thérapies familiales et celui des théraples humanistes.

(2) L'article 52 de la loi du 9 août 2004 dispose que l'usage du titre de psychothérapeute est réservé aux professionnels inscrits sur un registre national. Cette Inscription est de droit pour les médecins, les psychologues et les psychanalystes régulièrement enregistrés dans les annuaires de leurs associations. Un décret en conseil d'État précise les modalités et les conditions de formation théorique et pratique en psychopathologie clinique des professÌonnels visés.

(3) Auteure de N‘ayons pas peur de la psychothérapie, collection Pluriel Psychanalyse, édltions Hachette Littératures, 2003.

(4) Au statut à part, la profession n‘étant pas légiférée.

(5) Technique de désensibilisation des traumatismes par les mouvements oculaires

La psychanalyse est régulièrement remise en cause. Elle serait chère, sectaire, inefficace... Qu'en est-il ? Entretien avec Juan-David Nasio, psychiatre et psychanalyste*.

EXPERT

Juan-David Nasio

Psychiatre et psychanalyste

Auteur de nombreux ouvrages, fondateur des Sémina1res psychanalytiques de Paris.

La psychanalyse « pour comprendre pourquoi on souffre»

Valeurs Mutualistes : Qu'est-ce que la psychanalyse ?

Juan-David Nasio : Une méthode thérapeutique destinée à réduire la souffrance d'une personne et à la guérir. Ce n'est ni une expérience de méditation ni un apprentissage intellectuel. C'est une expérience forte, humaine et émotive qui répond à des souffrances précises. Elle s'appuie sur la parole et la relafion affective avec le patient. Le but est de lui montrer plus clairement ce qu‘il sait déjà mais de manière confuse, à savoir la cause de sa souffrance. Toute personne qui souffre a une idée vague du pourquoi de sa souffrance. Nous, psychanalystes, sommes pour lui renvoyer, comme un miroir, un reflet juste. Pour que cela marche, pour que cette personne libère ses émotions, il faut qu‘elle ait confiance en nous. La qualité humaine du psychanalyste est essentielle parce qu'il soigne avant tout avec ce qu'il est.

V.M. : A qui s'adresse la psychanalyse ?

J.-D.M. : Toute personne peut consulter un psychanalyste si elle souffre de façon insupportable. Nous souffrons tous. Et naturellement, la première chose que nous faisons, c‘est de parler à un proche. En principe, après, cela va mieux. Mais si la souffrance revient et qu‘elle envahit notre vie, on peut consulter un psychanalyste. Pour faire une analyse, il faut que le patient accepte d'entendre d'un autre ce qu’il ressent. II doit changer sa façon de voir sa souffrance, apprendre à s‘aimer autrement et comprendre pourquoi il souffre. Une fois qu’il accepte son symptôme, son état s‘améliore.


V.M. : Comment se passe le travail avec un psychanalyste et combien cela coûte-t-il ?

J.-D. M. : II consiste en un ou deux entretiens d'une demi-heure par semaine. Personnellement, je n‘engage pas d'analyses longues. Mes cures ne dépassent pas deux ou trois ans. mais tout dépend de la gravité des troubles.

Entreprendre un travaiI psychanalytique demande un effort financier important, mais les enjeux sont souvent vitaux. je m'adapte cependant toujours aux possibilités financières du patient.

V.M. : Un travail psychanalytique fait-il souffrir ?

J.-D. M. : Au cours de la cure, le patient traverse des périodes douloureuses et quitte souvent le cabinet du psychanalyste bouleversé. Mais nous partageons aussi avec lui des moments heureux ou apaisants quand il mesure les progrès réalisés et se projette dans le futur. La plupart des psychanalystes ont une règle qui consiste à confirmer ce qui est. Une patiente m'a écrit un jour: «Dans le travail que vous faites avec moi, vous ne détruisez pas, vous ne réparez pas, vous ne remplacez pas, vous ne rajoutez pas, vous renforcez ce qui existe de positif.» Le but est en effet que le patient souffre moins et que ses symptômes s'arrêtent. Mais aussi qu'il arrive à s'aimer différemment. Dans cette société de consommation, les êtres humains ne savent pas s'aimer.

V. M. : Quel rôle joue la psychanalyse par rapport à d'autres thérapies ?

J.-D. M. : Certaines thérapies sont plus superficielles que la psychanalyse, comme l'EMDR ou les TCC. Pour ceux qui les pratiquent, il n'est pas utìle de comprendre le pourquoi de la souffrance, il suffit d'être rapide et efficace. je ne suis pas fermé à ces techniques. Mais je reçois beaucoup de patients qui en reviennent déçus. Je crois que l'être humain a besoin de voir sa souffrance diminuer, mais il veut aussi savoir, comprendre pourquoi il souffre, quel lien cela a avec son père, sa mère ou son enfant, pourquoi elle se répète.

Propos recueillis par Carine Hahn

* Auteur de nombreux ouvrages, fondateur des Sémina1res psychanalytiques de Paris.

Renseignements : www.seminaires-psy.com

La psychanalyse accessible à tous

En avril 2003, l'Ecole de la Cause freudienne, d'orientation lacanienne, a ouvert à Paris un lieu les consultations sont gratuites : le Centre psychanalytique de consultations et traitement (CPCT). II est ouvert à tous, sans limite d'âge, et propose six langues de travail. Il est possible d‘y rencontrer un psychanalyste et d'avoir accès à un traitement consistant à cerner son problème majeur en seize entretiens étalés sur quatre mois. En trois ans, le CPCT a reçu 1 800 demandes, dont 40% de personnes en situation précaire.

CPCT - 40, rue de Chabrol 75010 Paris

Tél. : 01 40 22 01 69

(compter deux semaines pour obtenir un rendez-vous)

C. H.

Au Centre psychiatrique d’orientation et d'accueil (CPOA) de Sainte-Anne(1) à Paris, le personnel médical calme la souffrance et l'agitation de pesonnes en situation de crise. Il prend aussi le pouls d'une société de plus en plus précaire, les maux n'ont pas de mots(2).

Le CPOA, un lieu pour dénouer l'urgence

«Nous voyons aujourd'hui une forte augmentation des addictions associées ä des pathologies. Le schizophrène prend souvent des produits toxiques et le déprimé de l'alcool.» Marie-Jeanne Guedj, psychiatre et directrice du CPOA depuis quinze ans, constate une réelle évolution de la situation des patients. Adressées par un médecin, un hôpital général, une institution sanitaire ou encore conduites par des services sociaux, des pompiers ou des agents de la force publique, les personnes qui arrivent ici, ont déjà vu un médecin dans 50% des cas. Ce dernier les y oriente pour qu'elles trouvent une solution à leur urgence. Mais, quand peut-on parler d'urgence en psychiatrie ? D'après la circulaire du 30 juillet 1992, «il y a urgence à partir du moment où quelqu'un se pose la question, qu'il s'agisse du patient, de l'entourage ou du médecin ». Un grand état d'abattement, une violence de la personne envers elle-même, autrui ou son environnement, un délire, des hallucinations, une angoisse ou un état dépressif extrêmes doivent alerter.

Créé en 1967, le CPOA dessert les urgences de l'ensemble de la région Ile-de-France. Gratuit et au service de tous, il accueille chaque année plus de 10 000 patients.

«Nous voyons aujourd'hui une forte augmentation des addictions associées ä des pathologies. Le schizophrène prend souvent des produits toxiques et le déprimé de l'alcool.» Marie-Jeanne Guedj, psychiatre et directrice du CPOA depuis quinze ans, constate une réelle évolution de la situation des patients. Adressées par un médecin, un hôpital général, une institution sanitaire ou encore conduites par des services sociaux, des pompiers ou des agents de la force publique, les personnes qui arrivent ici, ont déjà vu un médecin dans 50% des cas. Ce dernier les y oriente pour qu'elles trouvent une solution à leur urgence. Mais, quand peut-on parler d'urgence en psychiatrie ? D'après la circulaire du 30 juillet 1992, «il y a urgence à partir du moment où quelqu'un se pose la question, qu'il s'agisse du patient, de l'entourage ou du médecin ». Un grand état d'abattement, une violence de la personne envers elle-même, autrui ou son environnement, un délire, des hallucinations, une angoisse ou un état dépressif extrêmes doivent alerter.

« PRESERVER LA CONTINUITÉ DES SOINS »

Les missions de service public du CPOA consistent à accueillir aussi bien l'urgence médico-psychologique, médico-sociale ou psychiatrique, qu'à traiter la crise et à orienter le patient et sa famille vers une consultation ambulatoire ou une hospitalisation. Et ceci, 7 jours sur 7, 24 h sur 24, 365 jours par an ! Mais il assure aussi une permanence téléphonique pour répondre à toute demande de conseils ou de renseignements sur les

Une offre de soins toujours déficiente

En 2005, le rapport public intitulé Plan d’actions pour le développement de la psychiatrie et la promotion de la santé mentale(1) définissait sept axes prioritaires. Parmi eux : la réduction des inégalités de l'offre de soins en psychiatrie. Depuis avril 2005, date du lancement du Plan psychiatrie et santé mentale 2005-2008, le ministère de la Santé avance doucement. Certes, 400 places de services d'accompagnement médico-sociaux pour adultes en 2005 ou encore dégagé cette année 18 millions d'euros de crédits pour renforcer la sécurité dans les hôpitaux et les services psychiatriques, mais ie chemin reste long pour pallier les manques de ce secteur en crise profonde.

C. H.

(1) de Philippe Cléry-Melin, Vivianne Kovess et Jean-Charles Pascal, éditions La Documentation française.

structures de soins, dans le strict respect du secret médical. «Après la consultation, la moitié des personnes sont hospitalisées librement ou sous la contrainte, l'autre moitié est orientée vers une consultation soit en centre médico-psychologique,soit auprès d'un psychiatre ou d'un psychothérapeute privé », explique le Dr Guedj. « En principe, nous restons alors en contact avec elles, grâce à un travail de réseau. Nous pouvons aussi Ieur proposer de revenir ici pour une consultation de post-urgence. Cela nous permet de préserver la continuité des soins.» Trois chambres d'hospitalisation brève, inférieure à six jours, permettent aussi de suivre des indications très précises du traitement de la crise de certains patients (ex.: les jeunes mineurs).

«BEAUCOUP DE CRISES SANS PATH0L0G1E »

Le personnel médical du CPOA est composé au quotidien de cinq infirmiers, d'un médecin de garde, d'un interne et d'un psychiatre assurant la permanence téléphonique. Il est confronté à des crises en pleine évolution, qu'elles surviennent en cas de traumatisme particulier, y compris en cas de rupture affective, de vide communautaire (en particulier chez les jeunes et les personnes âgées) ou de catastrophe personnelle et sociale. «Beaucoup de crises sont aujourd'hui sans pathologie», confirme le Dr Guedj. «Un tiers de nos consultations concernent des personnes en situation précaire, souvent expulsées de leur logement.»

Carine Hahn

(1) CPOA - Centre hospitalier de Sainte-Anne - 1, rue Cabanis 75 674 Paris Cedex 14 - Tél. : 01 45 65 81 08 ou 01 45 65 81 09

ou 01 45 65 81 10 - www.ch-sainte-anne.fr

(2) Pour respecter l'anonymat et la souffrance des personnes de passage au CPOA le jour du reportage, choix a été fait de ne livrer dans cet article aucune de leurs paroles de crise.

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