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Education à la santé : Les ados boivent... Comment leur en parler?

LES ADOS BOIVENT... COMMENT LEUR EN PARLER ?

Parmi les jeunes de 17 ans, 10,5 % consomment régulièrement de l’alcool(1).

de quoi inquiéter des parents qui, souvent, ne savent pas comment aborder le sujet. Ni celui du tabagisme. Les conseils du dr Besançon(2).

Onze ans, l’âge le plus réceptif

A la différence du lycéen, l’enfant de onze ans est sensible à ce que ses parents lui disent des risques, de l’avenir éloigné du buveur (ou du fumeur) excessif. Le buveur démolira ses amitiés et ses amours, comme le drogué. Il évolue sou- vent dans un univers de violences routières et familiales, de divorces et d’abandons de famille. Et il est menacé dans sa santé : infarctus, cancers, dépression et suicide. D’autant plus qu’il est presque toujours un gros fumeur et qu’il est souvent consommateur de drogues illicites.

Pour ce qui est du tabac, avant l’âge de onze ans, le sujet n’intéresse que rarement l’enfant. Avant d’aborder les mala- dies très graves qui attendent les fumeurs, échangez avec lui sur des questions positives : être libre (donc ne pas être accroché), le plaisir (rarement au rendez-vous de la première cigarette et la plupart des fumeurs ne fument plus pour se « sentir bien » mais moins mal), le sport (un plaisir à conditon d’avoir du souffle et le fumeur devient vite poussif). « A cet âge, l’enfant est une merveille parce qu’il est réceptif, insiste le Dr François Besançon. On peut aisément lui faire passer de l’information. Mais cela ne dure qu’un court temps. Vers 12-13 ans, il entre dans l’adolescence et commence à s’opposer aux parents. C’est physiologique, il a besoin de se différencier d’eux. »

Parler à un lycéen

Le plus souvent, l’entourage ignore ou nie les problèmes d’alcool du jeune. Il refuse de voir ou trouve d’autres raisons à son comportement anormal. « Bon d’accord, ils font la fête… mais nos enfants ne sont pas alcooliques, ils se sont amusés. C’est de leur âge ! », répondent des parents, souvent inconscients des risques. Pourtant, aborder avec lui le sujet de l’alcool est nécessaire afin de lui permettre d’agir en connaissance de cause et d’adopter une attitude responsable. En tant que parent, vous pouvez le faire sous des angles touchant particulièrement l’adolescent qu’il est.

  • Il est sensible à l’amour et à l’amitié :

Vous pouvez lui rappeler qu’il est de notoriété publique que l’entourage d’un buveur trinque, que l’alcool détruit les liens affectifs.

  • Il est sensible aux risques immédiats :

Un lycéen se croit inoxydable. Après avoir réfléchi à votre propre rapport à l’alcool (et au tabac), vous pouvez l’inviter à peser le pour et le contre.

Les beuveries des adolescents ont pour conséquences des accidents, la chute des performances scolaires, la consommation de cannabis, de tabac et d’autres drogues, des rapports sexuels indésirés, des dérives pénales et, ultérieurement, des dépendances alcooliques.

  • Il est contestataire et mouton :

En essayant de se différencier de ses parents, l’adolescent perd ce point d’appui et se raccroche à un groupe. Reste à savoir lequel. Vous pouvez lui demander si c’est se respecter soi-même que de se « défoncer », ce qu’il pense du dopage (est-ce pour lui tricher avec soi-même ?). Éduquer, c’est aussi transmettre le goût du vrai. Et n’oubliez pas que vos propres choix et attitudes influent votre enfant. Autrement dit, mettez votre discours en cohérence avec vos actes. Donnez-lui l’exemple (consommation modérée, pas de prise de volant après avoir bu, propositions systématiques de boissons non alcoolisées lorsque vous recevez, etc.).

Se faire aider

Si vous n’arrivez pas à engager le dialogue avec votre enfant, s’il ne veut pas s’arrêter de boire (ou de fumer), prendre l’avis d’un professionnel aide à prendre du recul et à envisager les difficultés rencontrées au quotidien avec davantage de sérénité. De nombreux relais existent : les médecins généralistes, les structures spécialisées agréés par l’Etat, les services d’aide à distance par téléphone et Internet.

Carine Hahn

(1) et 31,5 % sont accros à la cigarette selon les chiffres-clés 2012 de l’Ob- servatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).

(2) Ancien médecin de l’Hôtel Dieu à Paris et ancien professeur de médecine de Paris VI. Il est l’auteur de Tabac, alcool, drogues: réussir à en parler en famille (Interéditions, 2006) et à l’origine du site parlersante.fr

La première prévention : l’ambiance en famille

  • se mettre d’accord entre parents sur les règles (heures des repas, entraide ménagère...),

  • entretenir des relations de confiance,

  • encourager l’enfant à réussir,

  • faire face à ses frustrations,

  • ni tout lui interdire, ni tout lui permettre, en croyant que c’est faire son bonheur,

  • parler quand cela ne va pas,

  • réagir quand il se replie sur lui-même.

C. H.

En savoir plus

mgen.fr pour des compléments sur la consommation d'alcool et de tabac chez les jeunes

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