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En France, chaque année, une personne sur cinq souffre d’un trouble psychique(1). Si l’état de la santé mentale
et de la psychiatrie a longtemps été invisibilisé
et dégradé, la crise de la Covid-19 l’a mis au jour. Les besoins en soins explosent face à une pénurie médicale. De quoi interroger la réalité du droit à la santé mentale pour toutes et tous.
La 34e édition des Semaines d’information sur la santé mentale (SISM) se tiendra du 9 au 22 octobre prochains et aura pour thématique “À tous les âges de la vie, ma santé mentale est un droit.” Mais qu’est-ce que
la santé mentale ? L’OMS rappelle qu’il n’y a pas de santé sans santé mentale. Elle définit cette dernière ainsi :
“un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté.” Trop souvent, la sémantique française se montre confusante, donnant à penser qu’une personne en bonne santé mentale est une personne qui n’est pas concernée par un trouble psychique.
À tort (par exemple, bien suivie médicalement et stabilisée par un traitement, une personne diagnostiquée bipolaire peut se sentir bien dans sa vie). Tout comme, a contrario, elle peut être en mauvaise santé mentale sans être atteinte d’un trouble psychique.
La santé mentale ne repose pas non plus que sur les efforts de chacune
et chacun pour prendre la vie du bon côté : elle peut être impactée par de nombreux facteurs (sociétaux, génétiques, liés aux évènements
de la vie…). Aussi est-il important de la préserver à chaque âge.
Ceci à titre individuel autant que collectif, et au plus tôt : “Elle est la matrice
du bien-être de l’enfant à chaque étape de son développement physique, émotionnel et social, pour qu’il grandisse dans de bonnes conditions”,
insiste Éric Delemar, Défenseur des enfants(2).
UNE PSYCHIATRIE EN DÉCLIN
La France a inventé la discipline au XVIIIe siècle et a longtemps promu son association à la psychanalyse. Mais l’arrivée de médicaments dédiés aux troubles psychiques et la montée en puissance d’un répertoire des troubles provenant des États‑Unis (DSM)* semblent avoir pris de cours son “modèle”, en réel déclin depuis les années 1990.
Sans compter que la psychiatrie souffre aujourd’hui d’une réelle méfiance culturelle des Françaises et des Français.
Alors même que 85 % d’entre elles et eux sont favorables à une prise en charge des troubles psychiatriques.
Ce paradoxe en dit long sur le malaise général du pays et de sa population.
C. H.
* Diagnostic and statistical manual of mental disorders
(en français : manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux).
L’impact de la crise de la Covid-19
“La crise sanitaire a clairement dégradé la situation de la santé mentale avec une explosion des états dépressifs, des troubles du sommeil et des pensées suicidaires, explique Johanna Couvreur, responsable de projet Santé mentale à l’institut Montaigne. Tous les âges sont concernés, mais les plus jeunes et les précaires ont payé le tribut le plus lourd.”
Une situation qui a aussi de forts impacts sociaux, familiaux, personnels, sociétaux et économiques.
Le dernier rapport de l’Assurance maladie dévoile que les dépenses remboursées au titre des maladies psychiatriques et de la consommation
de psychotropes atteignent 23,4 milliards d’euros par an. Soit son premier poste de dépense par pathologie, devant le cancer et les maladies cardiovasculaires !
Johanna Couvreur souligne : “C’est un sujet majeur qui pèse très lourd. Ce, sans compter les coûts indirects liés à la perte de productivité des personnes
et à leur qualité de vie. On atteint alors les 160 milliards d’euros(3). La France n’est pas la seule concernée : les travaux de l’OMS et de l’OCDE montrent que le coût des maladies mentales dans leur globalité représente entre 3 et 4 % du PIB d’un pays.”
L’accès aux soins de santé mentale
pour toutes et tous semble
sérieusement remis en question.
Une prise de conscience
La crise sanitaire et les troubles psychiques les plus fréquents, qu’elle a révélés et augmentés, ont occupé la scène médiatique comme jamais. “Il y a eu une prise de conscience que la vulnérabilité pouvait toucher tout le monde. Là, il n’y avait plus les gens malades un peu fous d’un côté ; et, de l’autre, le reste de la population, précise Johanna Couvreur. Il est devenu moins honteux de parler de ses troubles du sommeil, de son anxiété ou de sa tristesse.” Mais, cet effet positif est allé de pair avec une explosion des besoins de soins dans une France qui souffrait déjà d’une pénurie d’offre médicale, qui plus est en psychiatrie.
Psychiatrie, le “parent pauvre”
“La psychiatrie publique n’a cessé de se dégrader depuis plus de vingt ans”, écrit le psychiatre Daniel Zagury dans un livre paru en 2021(4).
Ce spécialiste reconnu fait un état des lieux affligeant dû, selon lui, à une catastrophe démographique que l’État a laissé s’installer : postes non pourvus, perte massive d’attractivité de la psychiatrie auprès des étudiantes et étudiants en médecine – en 2020, 11 % des postes d’internes dans cette spécialité n’ont pas été pourvus –, postes en partie occupés par des médecins étrangers sous-payés(5)…
Il dénonce le fait que “des générations d’internes ont été formées dans l’ignorance de la psychiatrie intégrative(6) en leur faisant croire que la psychiatrie était née en Amérique, ce pays aux congrès qui débordent de la richesse des laboratoires pharmaceutiques, tandis que leurs malades chroniques vont à la rue, en prison ou prématurément au cimetière.”
Mais aussi que “toute une génération s’est forgée dans la haine de la psychanalyse…”
Daniel Zagury consent cependant à l’ex-ministre Agnès Buzyn le mérite d’avoir reconnu que la psychiatrie était “le parent pauvre” de la médecine.
Ce qui a permis de sortir de la “posture négationniste et perverse” de l’État jusqu’alors, écrit-il encore.
Le psychiatre réclame plus de clinique intégrative, un soin de qualité et un meilleur dispositif de santé publique.
La santé mentale peut être impactée
par de nombreux facteurs (sociétaux, génétiques, liés aux évènements
de la vie…).
Un accès aux soins inadapté
Le manque de moyens matériels et humains mène à une prise en charge au rabais – avec la seule administration d’un traitement – , et banalise des pratiques censées être exceptionnelles comme la contention ou la chambre d’isolement. L’ensemble remet sérieusement en question l’accès aux soins et le droit pour toutes et tous à une bonne santé mentale. “Quand vous cumulez retard d’accès aux soins et ruptures de parcours, vous risquez de perdre votre chance, résume Johanna Couvreur. Il existe aussi un cloisonnement entre les soins somatiques et les soins psychiatriques,
entre le sanitaire, le social et le médico-social, qui conduit
à ces ruptures. Les personnes atteintes de troubles psychiatriques ont plus de risques de présenter une maladie cardiovasculaire
ou un cancer, mais 50 % d’entre elles passent sous les radars. Avec, pour conséquence souvent, leur déclassement social.
Cela concerne principalement les femmes célibataires qui se retrouvent dans des situations de grande vulnérabilité.”
Quant aux jeunes, beaucoup arrivent aujourd’hui en “crise” aux urgences… alors qu’ils ont des idées noires depuis des mois. “Les cinq premières années de la maladie sont les plus décisives pour espérer une bonne réponse au traitement et une rémission”, ajoute Johanna Couvreur.
Faire tomber les cloisons
Selon l’OCDE, 76 % des Françaises et Français envisagent d’aller voir un généraliste en cas de problèmes de santé mentale. Tout doit-il passer par lui ? Lui qui, premier sur le front de la détresse mentale et sociale, a souvent besoin d’être aidé dans son diagnostic. Le psychiatre doit-il, pour autant, être le passage obligé ? Pas nécessairement. Sans doute faut-il penser aujourd’hui à une meilleure organisation des soins, à leur gradation et à une lutte contre les cloisonnements. Mais aussi à une autre place du patient. “Il s’agit avant tout d’apporter le bon soin au bon patient au bon moment."
Carine Hahn
(1) État des lieux de la santé mentale en France, 5e édition de l’Observatoire, Place de la Santé de la Mutualité française.
(2) Adjoint à Claire Hédon, Défenseure des droits, auteurs du rapport Santé mentale des enfants : le droit au bien-être, 2021.
(3) Étude exclusive URCEco pour la fondation FondaMental, 2021.
(4) Comment on massacre la psychiatrie française, éd. de l’Observatoire, 2021.
(5) “Les médecins, des migrants dont les pays riches veulent bien”, Le Monde, 15 mai 2020.
(6) La médecine intégrative s’appuie sur toutes les approches thérapeutiques, conventionnelles et non conventionnelles, susceptibles de permettre de mieux comprendre la pathologie singulière d’un patient.
EXPERT
FRANCK BELLIVIER,
PSYCHIATRE, DÉLÉGUÉ MINISTÉRIEL
À LA SANTE MENTALE ET À LA PSYCHIATRIE
"L'ÉCART ENTRE OFFRE ET BESOIN SE CREUSE"
Où en est la feuille de route “Santé mentale et Psychiatrie” lancée par Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, en juin 2018 ?
Elle a été enrichie au moment des Assises de la santé mentale
et de la psychiatrie en septembre 2021 et revue le 3 mars dernier avec l’ex-ministre de la Santé François Braun. Elle totalise désormais 50 actions dans les champs de la prévention, du soin et de l’action sociale. Sur 2018-2021, elle a mobilisé 1,4 milliard d’euros, auquel s’est ajouté 1,9 milliard pour agir jusqu’à 2026. L’engagement politique et financier est inédit, mais l’écart entre offre et besoin se creuse. C’est paradoxal. Jamais la situation dans les établissements hospitaliers n’a été aussi tendue et les besoins, qui plus est depuis la crise Covid, si importants.
Sur quels fronts agissez-vous prioritairement ?
François Braun a fixé cinq priorités : la détection des troubles psychiques chez les enfants
et les jeunes, une action au niveau territorial et local, une meilleure attractivité de la psychiatrie, la formation des pair-aidants professionnels et, enfin, la poursuite des efforts en matière d’innovation et de recherche. Dès la rentrée, sera lancé le grand défi du numérique en santé mentale, un plan pluriannuel de 250 millions d’euros pour financer des projets d’outils digitaux.
Est-il prévu de créer un poste de délégué interministériel ?
Je ne le sais pas. Ce que je sais, c’est que la France promeut au niveau international une politique en santé mentale
multi-sectorielle. La délégation, même si elle n’est pas interministérielle, travaille beaucoup avec les autres ministères. Que ce soit avec l’Agriculture sur le plan de protection du mal-être agricole, avec l’Éducation nationale sur la santé mentale des étudiantes
et étudiants… ou avec le Sport, à la veille des grands événements sportifs internationaux, comme la coupe du monde de rugby ou les JO.
Propos recueillis par Carine Hahn
PÉDOPSYCHIATRIE
UNE OFFRE INADAPTÉE
Dans son rapport publié en mars dernier, la Cour des comptes estime qu’environ 1,6 million d’enfants et d’adolescents
souffrent d’un trouble psychique en France.
Entre 750 000 et 850 000 enfants et adolescents bénéficient annuellement de soins prodigués en pédopsychiatrie. Mais les Sages de la rue Cambon ont observé que,
PÉDOPSYCHIATRIE
UNE OFFRE INADAPTÉE
Dans son rapport publié en mars dernier, la Cour des comptes estime qu’environ 1,6 million d’enfants et d’adolescents
souffrent d’un trouble psychique en France.
Entre 750 000 et 850 000 enfants et adolescents bénéficient annuellement de soins prodigués en pédopsychiatrie. Mais les Sages de la rue Cambon ont observé que, dans les centres médico-psychologiques infanto-juvéniles (CMP-IJ), une partie de ceux qui y sont suivis ne souffrent que de troubles légers… Ce qui, là encore, pose la question de l’accès aux soins, qui plus est depuis la crise sanitaire. “Nous ne pouvons que constater la place grandissante des psychotropes chez nos enfants, déplore Éric Delemar, Défenseur des enfants. Car, quand on n’a pas accès aux soins, on médique.
En parallèle, la courbe croissante des hospitalisations
en pédiatrie et pédopsychiatrie, engendrée par la crise sanitaire, n’a pas baissé.”
“Développer la prévention
autour des tout-petits”
Entre 2010 et 2022, le nombre de pédopsychiatres a diminué de 34 %. Ce qui empire le problème. Il s’avère, en outre, que le parcours de soins en pédopsychiatrie repose sur une offre organisée en “secteurs”, aux missions souvent très larges.“Malgré nos alertes pendant la crise sanitaire, les décideurs politiques ont cru que les enfants allaient s’adapter et se réadapter. Alors qu’ils sont toujours les premières victimes”, souligne Éric Delemar.
“Le défaut de prise en charge des troubles de santé mentale et les manquements aux droits fondamentaux, comme le droit à l’éducation ou à la protection qui en découlent, constituent une entrave à leur développement et à leur intérêt supérieur, affirme-t-il. La crise sanitaire a montré que la santé
dans les centres médico-psychologiques infanto-juvéniles (CMP-IJ), une partie de ceux qui y sont suivis ne souffrent que de troubles légers… Ce qui, là encore, pose la question de l’accès aux soins, qui plus est depuis la crise sanitaire. “Nous ne pouvons que constater la place grandissante des psychotropes chez nos enfants, déplore Éric Delemar, Défenseur des enfants. Car, quand on n’a pas accès aux soins, on médique.
En parallèle, la courbe croissante des hospitalisations
en pédiatrie et pédopsychiatrie, engendrée par la crise sanitaire, n’a pas baissé.”
“Développer la prévention
autour des tout-petits”
Entre 2010 et 2022, le nombre de pédopsychiatres a diminué de 34 %. Ce qui empire le problème. Il s’avère, en outre, que le parcours de soins en pédopsychiatrie repose sur une offre organisée en “secteurs”, aux missions souvent très larges.“Malgré nos alertes pendant la crise sanitaire, les décideurs politiques ont cru que les enfants allaient s’adapter et se réadapter. Alors qu’ils sont toujours les premières victimes”, souligne Éric Delemar.
“Le défaut de prise en charge des troubles de santé mentale et les manquements aux droits fondamentaux, comme le droit à l’éducation ou à la protection qui en découlent, constituent une entrave à leur développement et à leur intérêt supérieur, affirme-t-il. La crise sanitaire a montré que la santé
PÉDOPSYCHIATRIE
UNE OFFRE INADAPTÉE
Selon l’OMS,
une personne âgée de plus de 60 ans sur six a été victime
d’une forme de maltraitance dans son environnement familier au cours de l’année écoulée.
Ce qui peut entraîner
de graves traumatismes physiques et avoir
des conséquences psychologiques à long terme.
mentale est autre chose que l’absence de maladie. Il faut développer la prévention autour des tout-petits avec les maisons
des 1 000 premiers jours*, qui accueillent enfants et parents gratuitement, et répondent au manque de lisibilité et de coordination de l’offre de soins. Et, à l’école, nous devons laisser les enfants prendre la parole pour qu’ils s’épanouissent et prennent conflance… Notre société doit changer son regard sur l’enfance.”
Carine Hahn
* Une recommandation du rapport remis en septembre 2020 par le psychiatre Boris Cyrulnik.
Pendant les quatre premiers mois
de 2021,
(crise Covid, début du 3ème confinement), la consommation de médicaments psychoactifs a augmenté
de 26,4 % pour les hypnotiques, 23 % pour les antidépresseurs, 18 % pour les antipsychotiques et 15,2 % pour les anxiolytiques.
Source : enquête Copiprev,Santé publique France, 25 novembre 2021.
13 %
des enfants de 6 à 11 ans, scolarisés du CP au CM2 en France métropolitaine, rencontrent au moins
un trouble probable de santé mentale.
Source : étude nationale sur le bien-être
et la santé mentale des enfants (Enabee), Santé publique France, menée mi-2022, et publiée en juin 2023.
Près d’1 enfant sur 6
des enfants de 6 à 11 ans, scolarisés du CP au CM2 en France métropolitaine, rencontre au moins
un trouble probable de santé mentale.
Source : Drees, juin 2023.
La densité de psychiatres pour 100 000 habitants
est très inégale sur le territoire.
Les écarts varient de
1 à 4
entre les départements les mieux dotés (37 dans le Rhône, 34 en Gironde)
et les moins dotés
(9 psychiatres dans l’Aube et dans le Cantal).
Source : 5ème édition de l’Observatoire, Santé mentale en France - Place de la Santé de la Mutualité française, 2021.
Le taux de suicide en France est de
13,2
pour
100 000 habitants,
soit l'un des niveaux les plus élevés des pays européens de développement
comparable (10,5 pour 100 000 habitants en moyenne).
Source : 5ème édition de l’Observatoire, Santé mentale en France - Place de la Santé de la Mutualité française, 2021.
Pendant les quatre premiers mois
de 2021,
(crise Covid, début du 3ème confinement), la consommation de médicaments psychoactifs a augmenté
de 26,4 % pour les hypnotiques, 23 % pour les antidépresseurs, 18 % pour les antipsychotiques et 15,2 % pour les anxiolytiques.
Source : enquête Copiprev,Santé publique France, 25 novembre 2021.
13 %
des enfants de 6 à 11 ans, scolarisés du CP au CM2 en France métropolitaine, rencontrent au moins
un trouble probable de santé mentale.
Source : étude nationale sur le bien-être
et la santé mentale des enfants (Enabee), Santé publique France, menée mi-2022, et publiée en juin 2023.
Près d’1 enfant sur 6
des enfants de 6 à 11 ans, scolarisés du CP au CM2 en France métropolitaine, rencontre au moins
un trouble probable de santé mentale.
Source : Drees, juin 2023.
La densité de psychiatres pour 100 000 habitants
est très inégale sur le territoire.
Les écarts varient de
1 à 4
entre les départements les mieux dotés
(37 dans le Rhône, 34 en Gironde)
et les moins dotés
(9 psychiatres dans l’Aube et dans le Cantal).
Source : 5ème édition de l’Observatoire, Santé mentale en France - Place de la Santé de la Mutualité française, 2021.
Le taux de suicide en France est de
13,2
pour
100 000 habitants,
soit l'un des niveaux les plus élevés des pays européens de développement
comparable (10,5 pour 100 000 habitants
en moyenne).
Source : 5ème édition de l’Observatoire, Santé mentale en France - Place de la Santé de la Mutualité française, 2021.
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